Le Burundi présente une production fruitière diversifiée qui contribue au secteur agroalimentaire, notamment avec des fruits tropicaux comme la banane, l'ananas, la mangue, la papaye, le fruit de la passion, le citron vert, et bien d'autres. Ces fruits sont cultivés dans diverses régions du pays, en fonction des conditions climatiques.
Production Fragmentée et Régionale: La production des fruits est répartie selon les climats : les bananes sont cultivées dans toutes les régions, tandis que les mangues et papayes prospèrent dans les zones chaudes comme Imbo. Les ananas sont cultivés dans plusieurs provinces, notamment Cibitoke, Bubanza, Gitega, et Ruyigi, ce qui fragmente la chaîne de production et complique la logistique.
Faible Superficie en Agriculture Biologique: La superficie consacrée à l'agriculture biologique est encore limitée, avec seulement 164 hectares dédiés à la culture de fruits tropicaux biologiques, produisant environ 169 tonnes par an (Source: GIZ 2020). Ce volume est encore insuffisant pour répondre aux normes internationales et à la demande croissante de produits bio.
Exportations Modestes et Dépendance Régionale: En 2022, le Burundi a exporté des fruits tropicaux pour un total de 515 000 USD, principalement vers la Tanzanie (93,8 %) et dans une moindre mesure vers la Belgique (6 %) (Source: OEC). Bien que les exportations aient augmenté de 227 % vers la Tanzanie et de 646 % vers la Belgique entre 2017 et 2022, ces volumes restent modestes par rapport aux autres exportateurs régionaux.
Dépendance aux Importations: En parallèle, le Burundi importe des fruits tropicaux d’autres pays, principalement des Émirats Arabes Unis (60,3 %) et de l'Égypte (28,7 %), avec un total de 11 200 USD d'importations en 2022 (Source: OEC). Cette dépendance montre que la production locale ne satisfait pas entièrement la demande intérieure.
Problèmes de Commercialisation et Manque d'Infrastructure: Le manque d'infrastructures adéquates pour le stockage et la distribution affecte négativement la qualité des produits et la compétitivité sur les marchés internationaux. La fragmentation des zones de production complique également l'optimisation de la chaîne logistique.
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